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Selon une étude datant de 2014 du Pew Research Center, 42% des couples ont déclaré avoir été distraits par leur téléphone, 18% ont déclaré se disputer à propos du temps passé en ligne et 8% ont signalé des problèmes avec la façon dont leur partenaire passe son temps sur internet.

Nous vivons maintenant dans un monde où nos téléphones sont nos meilleurs amis et l’objet le plus utilisé au quotidien et il n’est pas surprenant que les réseaux sociaux aient affecté nos relations. Le rapport Social Media Trends 2019 du Global Web Index montre que l’utilisation quotidienne moyenne des réseaux sociaux par les internautes du monde entier s’élevait à 144 minutes par jour. Selon une étude datant de 2014 du Pew Research Center, 42% des couples ont déclaré avoir été distraits par leur téléphone, 18% ont déclaré se disputer à propos du temps passé en ligne et 8% ont signalé des problèmes avec la façon dont leur partenaire passe son temps sur internet.

Médias sociaux, bien-être et self-control

Selon une enquête réalisée en 2017 par la Royal Society for Public Health, Royaume-Uni, les Britanniques âgés de 14 à 24 ans estiment que Facebook, Instagram, Snapchat et Twitter ont des effets néfastes sur leur bien-être. Alors que les réseaux sociaux leur ont donné une plus grande liberté d’expression et de développement communautaire, les plateformes ont exacerbé l’anxiété et la dépression, les ont privés de sommeil, les ont exposées au harcèlement et ont créé des inquiétudes.

Le problème est simple: les gens ont plus d’amis sur les plateformes de médias sociaux que dans la vraie vie. Nous nous précipitons pour voir le nombre de likes sur nos pages Facebook et Instagram, plutôt que de parler avec votre famille et vos amis en personne ou même au téléphone.

Paradoxe de l’amitié: isolement social par les réseaux

En 1991, Scott Feld, professeur de sociologie à l’Université Purdue, a écrit un article au titre curieusement intéressant, «Pourquoi vos amis ont plus d’amis que vous». Son sujet d’étude était les réseaux d’amitié du monde réel, et non les e-amitiés qui se créent en cliquant sur un bouton «se connecter» sur les réseaux sociaux. Mais, comme cela arrive parfois en science, la valeur réelle du travail de Scott a commencé à être comprise beaucoup plus tard. C’est dans les années 2010, que certains d’entre nous peuvent reconnaître à juste titre comme la décennie des réseaux sociaux, que le travail de Scott sur ce que l’on appelle le «paradoxe de l’amitié» a commencé à se faire remarquer.

Sur le côté gauche se trouve un réseau social parfaitement égalitaire socialement, où chaque personne, représentée comme un cercle, a deux amis.

Maintenant, supposons qu’une amitié se soit épanouie entre un nouveau couple d’amis, conduisant au réseau de droite, représenté par la liaison entre les deux cercle bleus.

Alors toute personne représentée par un cercle noir a toujours deux amis, mais ses amis ont respectivement deux et trois amis, soit 2,5 amis en moyenne. Hélas, elle a moins d’amis que ses amis! Si elle était le genre de personne qui aimerait être très connectée socialement, ce que beaucoup d’entre nous sont, elle trouverait cela comme une source d’inquiétude. Cet isolement social relatif est vrai pour chaque cercle noir, qui forme quatre personnes sur six dans l’ensemble du réseau.

Telle est la théorie de Scott en action, mieux résumée en reformulant simplement l’essence du titre de son article: «La plupart des gens seraient moins socialement connectés que leurs amis». Les réseaux sociaux du monde réel ont des schémas de connexion largement non égalitaires, ce qui conduit une grande majorité des personnes du réseau à vivre un isolement social relatif.

Outre un isolement social relatif, le paradoxe de l’amitié exacerbe d’autres modèles biaisés au détriment de la santé mentale des utilisateurs. Considérez simplement ce que nous publions sur les réseaux sociaux et ce que nous ne publions pas. Une visite à une plage est une raison de publier sur Facebook, mais la fièvre ne l’est pas. Être promu dans un emploi est célébré sur LinkedIn, mais une demande de promotion ayant échoué ne l’est pas. Un succès culinaire rare trouve sa place sur Instagram, mais aucune des nombreuses expériences culinaires bâclées n’y parvient. Ainsi, les médias sociaux nous font croire que nos amis ont tous une belle vie avec des vacances, des succès professionnels et de la bonne nourriture. Hélas, notre propre vie ne ressemble en rien à ça! Ce sentiment de misère, tout comme le paradoxe de l’amitié, est partagé par la grande majorité. Un nombre croissant de cas de suicides et d’automutilation a été lié à l’activité sur les réseaux sociaux.

Adopter le minimalisme numérique

Se désinscrire complètement des réseaux sociaux n’est pas une solution sérieuse, nous pourrions plutôt essayer de restreindre le temps passé sur les médias sociaux, afin de libérer du temps pour d’autres activités. Tout comme toute autre dépendance, la dépendance numérique doit être réduite lentement, pas en une seule fois.

Ok, comment allons-nous y arriver? À cette époque, chaque solution se présente sous la forme d’une application – pas non plus pour le désencombrement numérique. Des applications comme AntiSocial, SocialX, UsageSafe et bien d’autres. Beaucoup d’entre elles vous permettent de définir des limites sur l’utilisation des réseaux sociaux. Il est peut-être temps d’écouter des gens comme Cal Newport.

Le minimalisme numérique désencombre votre esprit et vous permet de retrouver votre créativité.

Libérez une partie de votre temps sur les réseaux sociaux pour prendre un livre, passer cet appel ce proche, ou simplement vous détendre et prendre votre temps pour savourer votre café. La prochaine fois que vous êtes tenté de publier vos photos #confinement sur Instagram ou Facebook, puis de regarder plusieurs fois le nombre de likes, attendez… La vie sera meilleure sans l’attente de «j’aime». Après tout, les humains ne sont pas faits pour être constamment câblés.

Cet article est inspiré de l’article anglophone de Kiran S et Deepak P, respectivement IPS officier et Professeur assistant en informatique à Queen’s University Belfast : https://indianexpress.com/article/technology/opinion-technology/digital-minimalism-social-media-screen-time-6512025/

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